Souvenirs, souvenirs...

Souvenirs, vous m'intriguez.

Il y a ceux dont on se moque, et puis ceux auxquels nous restons attachés.

Il y a ceux qui nous importent mais dont les autres se foutent.

Il y a ceux qui, au contraire, laissent des traces dans l'esprit de tous les protagonistes. Ceux-là nous permettent de garder des liens solides entre nous.

Il y a ceux qui font du bien, et ceux qui font mal.

Il y a ceux qui ne sont pas les nôtres mais qui ne nous tracassent quand même.

Il y a ceux qui sont les nôtres, et rien que les nôtres.

Il y a ceux qui sont conscients et ceux qui ne le sont pas ("Ton corps se souvient !").

Il y a ceux qui reviennent sans crier "gare !" et ceux qui restent bien cachés au fin fond de notre âme.

Il y a ceux que l'on vroudrait oublier et ceux qui nous font défaut.

Il y a ceux qui se matérialisent et que vous aimez regarder sur papier glacé et ceux qui resteront à jamais volants dans votre tête.

Il y a ceux qui reviennent souvent et ceux qui ressurgissent tous les 36 du mois.

Il y a ceux qui reviennent hanter nos rêves...

Finalement, il n'y a rien de plus personnel et significatif que le souvenir. Les souvenirs font la part des choses à notre place, ils font le tri dans nos esprits. C'est comme ça que, avec le temps, on se souvient de ce qui a réellement compté pour nous. C'est comme ça que l'on s'aperçoit que même un détail, aux premiers abords insignifiant, a son importance.

C’est curieux, non ? Je sais que de nombreux grands hommes (et sans doute de femmes !) ont déjà planché sur le sujet. Mais, moi qui n’ai pas lu Bergson et ses pairs, je ne risque pas de faire du plagiat !
En quelque sorte, je me fais mes propres cours de philo, psycho et tout le toutim. Au moins, je suis sûre de ne pas faire de contresens. Sacrilège !


Et n’oublions pas de citer Didier Barbelivien qui se souvient de toutes les filles qu’il a aimé avant…