C'est fou ça !

Depuis que j'ai fait mon coup de Calgon concernant mon inactivité au boulot il y a quelques jours, eh bien... comme par hasard, je n'ai plus une minute à moi. J'ai même apporté du travail un soir à la maison, c'est pour dire !

Ma petite visite auprès de mon chef a fait son petit effet. Qui l'eu cru ?
Sa première réaction avait été, comme d'habitude, de me suggérer de rentrer chez moi bien gentiment et de profiter de mon temps libre.
Non ! Je veux travailler ! Je veux justifier le salaire versé chaque mois sur mon compte en banque ! Je ne veux pas passer pour la tire-au-flanc du service !

Après moulte explications comme quoi il n'y avait pas assez de boulot pour tout le monde, et patati et patata, eh bien il a quand même réussi à me refourguer deux-trois missions "bouche-trou" dont personne ne veux sans doute mais qui "me prépareront tout à fait aux missions que j'aurai à remplir dès que j'intégrerai mon nouveau pôle".

Me voilà donc en train de réfléchir sur une enquête sur la communication auprès de nos collaborateurs.
Me voilà donc en train de réfléchir sur la pertinence d'une charte d'une autre direction de la boîte.
Me voilà donc en train de faire des comptes et stats sur les informations diffusées l'année dernière.
Me voilà donc en train de revoir entièrement ma copie sur un travail d'édition d'une lettre aux collaborateurs, tout ça à cause d'une personne (devinez qui) qui n'aime pas du tout la mise en page.
Et voilà-t-y pas que les sollicitations de recherches d'infos (mon métier de base), qui s'étaient réduites à peau de chagrin ces derniers temps, reprennent sur les chapeaux de roues.

Petit lot de consolation cependant : le travail effectué sur l'enquête m'a valu un "FORMIDABLE" de mon chef, qui s'est empressé de l'apporter au n+1, mais en ayant tout de même la présence d'esprit (!) de signaler ma contribution avec mes initiales. Et, paraît-il, dès qu'il a un retour, il me sonne pour continuer le boulot avec lui.

Bref, tout cela pour dire que c'est quand même mieux quand on se sent un peu plus occupée...
Je ne suis pas compliquée : un petit peu d'intérêt, et ça repart !

Ce monde me rendra folle.